Interview de Lionel PARIZOT, Généalogiste successoral à Beaune, Annecy et Bourg en Bresse.
VOCALIB : Bonjour Lionel Parizot, vous êtes généalogiste successoral, pouvez vous en quelques phrases nous expliquer en quoi consiste votre métier ?
Lionel : Le généalogiste successoral est-en quelque sorte- un enquêteur dans le temps. Nous intervenons principalement à la demande des notaires dans les cas ou ils n’ont pas connaissance de tous les héritiers concernés par une succession, et notre but va être de retrouver l’ensemble des membres de la famille qui au fil du temps ont perdu le contact les uns avec les autres. De fait nous sommes des détectives-enquêteurs-historiens.
VOCALIB : Quel a été votre parcours d’études qui vous a amené à exercer votre métier de Généalogiste successoral ?
Lionel : J’ai un parcours atypique, qui ne correspond pas au profil type des généalogistes. J’ai suivi un cursus en Ecole Supérieure de Commerce, suivi d’une Maitrise en Droit privé. La plupart des personnes qui exercent aujourd’hui le métier de Généalogiste successoral ont soit une formation en Histoire, soit une formation en Droit, sans être passées par une Ecole de Commerce.
VOCALIB : Il n’est donc pas nécessaire d’avoir suivi un double cursus en Histoire et en Droit ?
Lionel : Ce n’est pas indispensable puisque la majorité de la formation va se dérouler ensuite sur le terrain, néanmoins l’un des deux cursus est absolument nécessaire.
VOCALIB : Selon vous quelles sont les qualités personnelles nécessaires à l’exercice de votre métier ?
Lionel : Nous évoluons dans un cadre légal, et nous remontons très loin dans le temps : ceci nécessite donc d’être très organisé, très structuré dans sa réflexion mais également d’être très curieux. Tout en la partie ‘recherche’ se déroule dans des centres d’archives ou des mairies et nécessite la manipulation de registres ou de documents quelquefois très anciens ; il faut donc être très soigneux afin de ne pas dégrader ces sources. En résumé je dirais qu’il faut donc avoir une grande curiosité d’esprit ainsi que de logique pour réussir à retrouver l’ensemble des membres d’une famille après qu’ils aient perdu le contact.
VOCALIB : Votre métier vous oblige-t-il à effectuer beaucoup de déplacements ?
Lionel : La situation a beaucoup évolué. Il y a vingt ans je vous aurais répondu ‘oui’ ; à l’heure actuelle beaucoup de documents ont été numérisés et sont accessibles en ligne. De ce fait nous avons divisé –au moins- par trois le nombre de nos déplacements, mais mes collaborateurs effectuent encore entre 20 et 25000 kilomètres par an.
VOCALIB : Lionel Parizot, merci à vous.
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